L’ASNR participe au comité directeur du Forum des TSO sous l’égide de l’AIEA

Introduction
L'ASNR a participé, du 1er au 3 avril, à la 21e réunion du comité directeur du Forum des TSO. Ce forum de l’AIEA vise à promouvoir la coopération entre les TSO, qu’ils soient indépendants ou intégrés aux autorités de sûreté, ainsi que les autres acteurs impliqués dans les défis techniques et scientifiques liés à la sûreté nucléaire et à la radioprotection.

L'ASNR a participé, du 1er au 3 avril, à la 21e réunion du comité directeur du Forum des Organismes de Soutien Scientifique et Technique (TSOF - Technical and Scientific Support Organisations Forum). Ce forum de l’AIEA vise à promouvoir la coopération entre les organismes d’appui scientifique et technique (TSO), qu’ils soient indépendants ou intégrés aux autorités de sûreté, ainsi que les autres acteurs impliqués (Joint Research Centers, Nuclear Energy Agency, European Union…) dans les défis techniques et scientifiques liés à la sûreté nucléaire et à la radioprotection.

Lors de cette réunion, plusieurs sujets techniques et stratégiques ont été abordés. De nouveaux membres ont présenté leurs organisations et leurs missions. Enfin, la stratégie à adopter pour les TSO a été définie pour les mois à venir, notamment en ce qui concerne le développement de nouveaux outils et documents techniques.

Cette réunion fut également l'occasion de tester une version améliorée de l'outil en ligne TOSCA (Technical and Scientific Support Organizations Self Capability Assessment), utilisé pour l'auto-évaluation des capacités techniques et d’expertise des TSO, notamment en soutien aux activités réglementaires. Enfin, la réunion a permis de présenter à ses partenaires internationaux la nouvelle organisation de l'ASNR, et d'expliquer comment le TSO français (anciennement IRSN) s'intègre désormais dans la structure de la nouvelle Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection. 

21e Comité Directeur du forum des TSO
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L’ASNR participe la réunion plénière de WENRA organisée les 8 et 9 avril à Bled (Slovénie)

Introduction
Les 8 et 9 avril 2025, l’ASNR, représentée par Olivier Gupta, son directeur général et vice-président de l’association, et Luc Chanial, conseiller international auprès du comité exécutif, ont participé à la réunion plénière de WENRA, l’association des responsables d’Autorités de sûreté nucléaire d’Europe.

Les 8 et 9 avril 2025, l’ASNR, représentée par Olivier Gupta, son directeur général et vice-président de l’association, et Luc Chanial, conseiller international auprès du comité exécutif, ont participé à la réunion plénière de WENRA, l’association des responsables d’Autorités de sûreté nucléaire d’Europe.

Réunis à Bled (Slovénie) par SNSA, l’autorité de sûreté nucléaire slovène, les membres de WENRA ont abordé plusieurs sujets d’importance.

Olivier Gupta à la réunion plénière de WENRA le 9 avril à Bled

Olivier Gupta à la réunion plénière de WENRA le 9 avril à Bled

Plusieurs discussions thématiques ont été conduites lors de cette réunion, notamment sur :

  • les conditions d’application des critères d’adhésion à l’association actuellement en vigueur au vu de récentes expressions d’intérêt de certaines autorités de sûreté nucléaire non-européennes à rejoindre WENRA en tant qu’observatrices ;
  • l’état des lieux de la sûreté des installations nucléaires en Ukraine, notamment celle du réacteur n° 4 de Tchernobyl à la suite du bombardement de l’arche assurant son confinement par l’armée russe le 14 février dernier, et celle de la centrale de Zaporijjia ;
  • le niveau de sûreté requis par les autorités pour assurer une protection suffisante des populations vivant autour des installations nucléaires, tout en prenant en compte le développement de nouveaux types de réacteurs, comme les petits réacteurs modulaires ;
  • les modalités de participation du public dans le cadre des évaluations périodiques de sûreté des installations nucléaires et la responsabilité respective des exploitants et autorités de sûreté nucléaire dans ces exercices périodiques ;
  • les principes directeurs à considérer dans le cadre de la mise en place d’une démarche de cybersécurité applicable aux installations nucléaires ;
  • la poursuite d’exploitation des réacteurs nucléaires au-delà de 60 ans ; le processus mis en place par la NRC, l’autorité de sûreté nucléaire américaine, pour autoriser l’exploitation de certains réacteurs jusqu’à 80 ans a en particulier été présenté ;
  • la possibilité de conduire des travaux d’évaluation conjoints de la sûreté des nouveaux réacteurs ; PAA, l’autorité de sûreté nucléaire polonaise, a présenté son approche pour prendre en compte les travaux réalisés par son homologue américaine, la NRC, dans le cadre de son évaluation du modèle de réacteur AP1000 ;
  • les attentes, en termes d’efficacité, vis-à-vis des autorités de sûreté nucléaire pour répondre aux enjeux portés par le nouveau contexte international, et les initiatives conduites par certains membres de WENRA dans ce domaine.

Les groupes de travail ont rapporté sur leurs activités respectives. WENRA a dans ce cadre confirmé le programme de travail du ad hoc groupe sur les enjeux en matière de compétences et du recrutement mis en place au printemps 2023.

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Journées des thèses 2025 : le premier temps fort de la recherche estampillé ASNR

Introduction
Du 1er au 4 avril 2025, l’ASNR a organisé ses premières Journées des thèses à La Grande-Motte. Un événement majeur qui a réuni près de 90 doctorants travaillant sur des sujets en lien avec la sûreté nucléaire, la radioprotection, la santé et l’environnement, ainsi que leurs encadrants -tuteurs à l’ASNR et directeurs de thèse ASNR ou académiques, experts et partenaires industriels, soit plus de 200 scientifiques.

Du 1er au 4 avril 2025, l’ASNR a organisé ses premières Journées des thèses à La Grande-Motte.

Étang du Ponant

- © Anthony Levrot, Wikimedia Commons, License CC BY-SA 4.0

Un événement majeur qui a réuni près de 90 doctorants travaillant sur des sujets en lien avec la sûreté nucléaire, la radioprotection, la santé et l’environnement, ainsi que leurs encadrants -tuteurs à l’ASNR et directeurs de thèse ASNR ou académiques, experts et partenaires industriels, soit plus de 200 scientifiques.

Ces journées, issues d’une longue tradition de l’ex-IRSN et désormais inscrites dans l’agenda de l’ASNR, sont l’occasion de valoriser la diversité et la qualité des travaux de recherche menés dans ou pour l’établissement. Elles permettent aux doctorants de présenter leurs travaux et favorisent les échanges entre doctorants, encadrants, chercheurs, experts et partenaires de l’ASNR, tout en montrant les apports de ces travaux aux enjeux sur lesquels l’ASNR aura à prendre position. Durant ces trois journées, présentations orales, expositions de posters, moments d’échanges, conférences et tables rondes étaient donc au programme.

Cette première édition sous bannière ASNR a permis de mettre en lumière l’excellence scientifique des thèses en cours, leur pertinence au regard des enjeux techniques et sociétaux. Dans son discours d’ouverture, Olivier Dubois, commissaire de l’ASNR, a souligné « la richesse et l’importance des recherches menées par les doctorants qui alimenteront les décisions du collège de l’ASNR dans les années à venir. »

Olivier Gupta, directeur général de l’ASNR, a conclu ces journées en soulignant que « la formation par la recherche est une excellente formation, quels que soient les métiers auxquels on se destine » et que « la place de la recherche au sein de l’ASNR est essentielle et contribue au rayonnement français et international de la nouvelle Autorité ».

Cinq doctorants ont été récompensés pour la qualité de leurs posters :

La lauréate du 1er prix bénéficie d’un soutien de 500 € pour organiser un événement festif avec son laboratoire. Les cinq posters primés seront également affichés sur les principaux sites de l’ASNR.

Rejoignez les doctorants de l'ASNR

Chaque année, l’ASNR propose une trentaine de nouveaux sujets de thèses de doctorat, associées à de nombreuses écoles doctorales. La campagne de recrutement des thèses 2025 est toujours en cours !

Vous pouvez consulter les 31 sujets actuellement disponibles pour des contrats doctoraux proposés par l’ASNR (doctorants salariés par l’ASNR) dans la rubrique des offres d’emploi de l’Autorité : https://irsn-career.talent-soft.com/offre-de-emploi/liste-offres.aspx, type de contrat « doctorat ». Il ne reste plus que quelques jours pour candidater !

De plus certains sujets sont proposés en partenariats avec des institutions académiques qui recruteront le doctorant. Il s’agit notamment des offres ci-dessous :

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Lancement d’une étude radiologique autour de l’ancien site minier de l’Ecarpière

Introduction
Le 19 mars dernier, à l’invitation du Maire de Gétigné, l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR) a présenté l’étude radiologique de l’ancien site minier de l’Ecarpière (Gétigné – Saint-Crespin-sur-Moine).
Lancement d'une étude radiologique autour de l’ancien site minier de l’Ecarpière
Présentation de l'étude radiologique du site de l'Ecarpière le 19 mars 2025 à Gétigné - © ASNR

Le 19 mars dernier, à l’invitation du Maire de Gétigné, l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR) a présenté l’étude radiologique de l’ancien site minier de l’Ecarpière (Gétigné – Saint-Crespin-sur-Moine).

En concertation avec l’exploitant (Orano) et la Commission de suivi du site (qui réunit préfecture, élus, associations et services de l’État), l’étude radiologique déployée par l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection est un dispositif innovant d’études scientifiques participatives autour de l’ancien site minier de l’Écarpière.

Indépendante de la surveillance réglementaire menée par l’exploitant, l’étude radiologique du site de l’Ecarpière poursuit 3 objectifs principaux :

  • Améliorer les connaissances scientifiques qui permettront de mieux caractériser l’influence du site sur son environnement proche ;
  • Estimer de manière réaliste l’exposition radiologique et chimique des populations avoisinantes notamment via une enquête « mode de vie » sur les denrées locales consommées et les usages du site et de son environnement* ;
  • Impliquer concrètement la population à chaque étape du programme depuis sa mise en place jusqu’à la restitution finale en les invitant à rejoindre le groupe de suivi.

* Pour participer à l’enquête mode de vie, cliquez sur ce lien

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Flamanville : repli du réacteur 1 à la suite d’une fuite sur une tuyauterie de faible diamètre connectée au circuit primaire

Introduction
Le 25 mars 2025, EDF a déclaré à l’ASNR un événement significatif relatif à l’application des procédures de conduite incidentelles et accidentelles sur le réacteur 1 de la centrale nucléaire de Flamanville. Cette conduite, visant à replier le réacteur dans un état d’arrêt plus sûr, a été engagée à la suite de la détection d’une fuite sur une tuyauterie de faible diamètre connectée au circuit primaire.

Le 25 mars 2025, EDF a déclaré à l’ASNR un événement significatif relatif à l’application des procédures de conduite incidentelles et accidentelles sur le réacteur 1 de la centrale nucléaire de Flamanville. Cette conduite, visant à replier le réacteur dans un état d’arrêt plus sûr, a été engagée à la suite de la détection d’une fuite sur une tuyauterie de faible diamètre connectée au circuit primaire.

Le circuit primaire principal contient l’eau qui permet de refroidir le cœur du réacteur et de transférer l’énergie issue de la réaction nucléaire aux générateurs de vapeur. L’eau du circuit primaire est maintenue à haute pression et haute température.

Les règles générales d’exploitation sont un recueil de règles approuvées par l’ASNR qui définissent le domaine autorisé de fonctionnement de l’installation et les prescriptions de conduite des réacteurs associées. Elles prescrivent notamment un débit de fuite maximal du circuit primaire, au-delà duquel l’exploitant doit appliquer les consignes de conduite accidentelle et incidentelle pour amener le réacteur dans un état plus sûr.

Le 22 mars 2025, alors que l’exploitant réalisait les derniers essais préalables aux opérations de recherche de criticité puis de divergence du réacteur 1, à l’issue d’un arrêt prévu pour maintenance et rechargement, des détecteurs incendie situés à l’intérieur du bâtiment réacteur ont déclenché. Dans le cadre de l’application de ses procédures, l’équipe de conduite a immédiatement sollicité les secours extérieurs.

En parallèle, elle a poursuivi l’analyse de la situation. Elle a ainsi pu déterminer que le déclenchement de la détection incendie n’était pas causé par un feu mais par une fuite d’eau du circuit primaire, sous forme de vapeur. Le débit de fuite étant supérieur au seuil fixé par les règles générales d’exploitation, l’équipe de conduite a appliqué les procédures de conduite en situation incidentelle et accidentelle. Elle a donc baissé la pression et la température du circuit primaire..

Cet évènement n’a pas eu de conséquence pour l’environnement. Néanmoins, en raison du repli en application des procédures incidentelles et accidentelles, il a été classé au niveau 1 de l’échelle INES.

Le confinement du bâtiment réacteur était intègre au cours de l’événement. L’eau issue de la fuite a été collectée par les systèmes dédiés au sein du bâtiment réacteur.

L’exploitant a pu par la suite procéder à des investigations, qui ont montré que la fuite était issue d’une tuyauterie de faible diamètre  (circuit de purges et évents), connectée à une tuyauterie auxiliaire du circuit primaire.

L’ASNR a procédé à une inspection réactive le 26 mars 2025 afin de contrôler la façon dont l’évènement avait été géré et de contrôler les dispositions mises en œuvre par l’exploitant pour le traitement de la situation. Les inspecteurs ont notamment constaté que les procédures de conduite incidentelle et accidentelle du réacteur avaient été correctement appliquées.

L’ASNR veillera à ce que l’exploitant procède à la réparation dans de bonnes conditions de sûreté pour le réacteur et de sécurité pour les intervenants. L’ASNR s’assurera également que l’exploitant mène les expertises permettant de déterminer avec précision les causes de la fuite.

En savoir plus  :

Avis d'incident du 25 mars "Repli du réacteur 1 à la suite d’une fuite sur une tuyauterie de faible diamètre"

 

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L’ASNR publie une synthèse des expertises menées au titre de la phase générique du quatrième réexamen périodique des réacteurs de 1300 MWe

Introduction
Entre 2019 et fin 2024, l’IRSN a procédé à l’examen des études de sûreté transmises par EDF au titre de la phase générique du quatrième réexamen périodique des réacteurs de 1300 MWe. À l’issue de cet important travail d’expertise, l’ASNR présente la synthèse de l’ensemble des enseignements et des conclusions qu’elle a tirés de cette analyse.
Couverture du rapport de synthèse des expertises RP4 1300

Entre 2019 et fin 2024, l’IRSN a procédé à l’examen des études de sûreté transmises par EDF au titre de la phase générique du quatrième réexamen périodique des réacteurs de 1300 MWe. À l’issue de cet important travail d’expertise, l’ASNR présente la synthèse de l’ensemble des enseignements et des conclusions qu’elle a tirés de cette analyse.

Dans le cadre de ce réexamen, une quarantaine d’expertises ont été réalisées sur les études présentant le plus d’enjeux pour la sûreté. En particulier, quatre rapports d’expertise ont permis de préparer les réunions du Groupe permanent d’experts pour les réacteurs nucléaires (GPR) et du Groupe permanent d’experts pour les équipements sous pression nucléaires (GP ESPN) sur les thèmes de la prise en compte des agressions externes et internes, des études d’accident, de la maîtrise des accidents graves, et de la tenue en service des cuves.

Durant cinq ans, cette phase d’expertise aura mobilisé au plus fort de son activité près de 160 experts et chercheurs de l’IRSN, qui auront consacré au total plus de 180 000 heures de travail.

Les conclusions des avis et rapports d’expertise, ainsi que les avis formulés par les groupes permanents d’experts, ont vocation à éclairer la décision de l’ASNR, prévue à la fin du premier semestre 2025, sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des 20 réacteurs de 1300 MWe d’EDF au-delà de 40 ans. L’ASNR organisera au préalable une consultation en ligne du public sur son projet de décision.

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BADIMIS, la base de données sur la mise en suspension des aérosols, en accès gratuit

Introduction
La base BADIMIS, base de données informatisée sur la mise en suspension des aérosols, est désormais accessible à tous !

La base BADIMIS a pour objectif de fournir toutes les informations scientifiques et techniques relatives aux coefficients de mise en suspension de particules pour les principaux mécanismes qui concernent la sûreté des installations en conditions d’exploitation normale ou accidentelle.

Cette base, développée au LPMA (Laboratoire de Physique et de Métrologie des Aérosols), est régulièrement enrichie par la réalisation d'études et de recherches spécifiques. Elles sont définies à partir des besoins pour l’analyse de sûreté.

Les résultats de ces travaux sont synthétisés dans des fiches qui présentent des valeurs de coefficients de mise en suspension en fonction des matières mises en jeu et des mécanismes de mise en suspension considérés.

Ces fiches proposent également une analyse des données et des précautions (ou limitations) d'emploi des valeurs consignées.

En 2024, un travail conséquent a été réalisé afin de rendre la base accessible à des utilisateurs extérieurs et répondre aux sollicitations émanant notamment des sociétés développant de nouveaux concepts de réacteurs. Ce travail a pris en compte les aspects liés aux droits de propriété intellectuelle et au RGPD (règlement général de protection des données), ainsi que la gestion de l’interface numérique. Il répond aux objectifs de science ouverte de l’ASNR.

La nouvelle version de la base est désormais associée à la licence libre Creative Commons CC BY-SA 4.0 qui protège son utilisation par les utilisateurs externes. Sa visibilité est renforcée grâce au référencement par un DOI (Digital Object Identifier). Un guide d’utilisation, accessible dans la base, précise les conditions d’utilisation des fiches et des visuels qu’elles contiennent.

Accéder à BADIMIS

Pour accéder à BADIMIS, demander la création d’un compte en se connectant sur : https://badimis.irsn.fr/

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L'ASNR à la Regulatory Information Conference (RIC) 2025

Introduction
Le Commissaire Jean-Luc Lachaume de l’ASNR a participé mi-mars près de Washington DC à la Regulatory Information Conference organisée par la Commission de réglementation nucléaire américaine (US NRC). En marge de la conférence, il a présenté la nouvelle ASNR au Président et à la direction de la NRC.

Le Commissaire Jean-Luc Lachaume de l’ASNR a participé mi-mars près de Washington DC à la Regulatory Information Conference organisée par la Commission de réglementation nucléaire américaine (US NRC). En marge de la conférence, il a présenté la nouvelle ASNR au Président et à la direction de la NRC.

M. Jean-Luc Lachaume, ASNR, et Mme Mirela Gavrilas, Executive Director of Operations, USNRC
M. Jean-Luc Lachaume, ASNR, et Mme Mirela Gavrilas, Executive Director of Operations (EDO), USNRC

L’édition 2025 de la Regulatory Information Conference, consacrée cette année à « la carte des 50 prochaines années » a été l’occasion comme chaque année d’entretiens avec nos homologues également présents à Washington à cette occasion. En raison des circonstances, changement d’administration aux Etats-Unis et création de l’ASNR en France, les échanges avec la NRC avaient surtout pour objet de présenter la nouvelle ASNR et de confirmer notre coopération. En parallèle s’est tenue une revue bilatérale de nos collaborations en cours dans le domaine de la sûreté nucléaire.

Des rencontres ont eu lieu également avec nos homologues ukrainiens, le Président de l’ « Inspection nationale de la réglementation nucléaire de l’Ukraine » (SNRIU), et le directeur scientifique et international du « centre scientifique et technique d’Etat pour la sûreté nucléaire et radiologique » (SSTC-NRS), ainsi qu’avec notre partenaire allemand GRS.


In mid-March, ASNR Commissioner Jean-Luc Lachaume attended the Regulatory Information Conference organized by the US Nuclear Regulatory Commission (US NRC) near Washington DC. During the conference, he was able to present the new ASNR to the Chairman and management of the NRC.

The 2025 edition of the Regulatory Information Conference, devoted this year to “Charting the next 50 years”, was the occasion, as every year, for talks with our counterparts also present in Washington on this occasion. Given the change of administration in the United States and the creation of the ASNR in France, the main purpose of the discussions with the NRC was to present the new ASNR and confirm our cooperation. At the same time, was held a bilateral review of our current collaborations in the field of nuclear safety.

Meetings have also been held with our Ukrainian counterparts, the Chairman of the State Nuclear Regulatory Inspectorate of Ukraine (SNRIU), and the Scientific and International Director of the State Scientific and Technical Center for Nuclear and Radiation Safety (SSTC-NRS), as well as with our German partner GRS.

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L’ASNR, le CEA et QST ont conjointement organisé un séminaire scientifique sur la recherche en radiobiologie

Introduction
L’ASNR, le CEA (France) et QST (Japon) sont trois acteurs majeurs dans les domaines de la recherche sur les effets biologiques et sanitaires des rayonnements ionisants. Ce séminaire s’inscrit dans le cadre des accords de collaboration bilatéraux existants entre ces trois organismes. Il s’est tenu du 4 au 6 Mars 2025 dans les locaux de l’ASNR à Fontenay-aux-Roses et a réuni plus de 120 chercheurs des 3 organismes, notamment du Japon grâce à la possibilité d’une participation en ligne.

L’ASNR, le CEA (France) et QST (Japon) sont trois acteurs majeurs dans les domaines de la recherche sur les effets biologiques et sanitaires des rayonnements ionisants. Ce séminaire s’inscrit dans le cadre des accords de collaboration bilatéraux existants entre ces trois organismes. Il s’est tenu du 4 au 6 Mars 2025 dans les locaux de l’ASNR à Fontenay-aux-Roses et a réuni plus de 120 chercheurs des 3 organismes, notamment du Japon grâce à la possibilité d’une participation en ligne.

L’avancée des recherches dans les domaines des applications médicales des rayonnements ionisants, de la réponse médicale aux urgences nucléaires et radiologiques et des effets sanitaires des faibles doses a été discutée. Ce séminaire a offert aux équipes de recherche l’occasion de se rencontrer, de mieux se connaître, et de stimuler l'émergence de nouveaux domaines de collaboration. En particulier, l’un des objectifs était de faciliter la mise en place de projets de recherche conjoints en favorisant l'échange d'étudiants ou de jeunes chercheurs mais également en construisant des réponses communes aux appels à projets de recherche.

Photo de groupe - Workshop QST-CEA-ASNR
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Nouvelle version de MIMAUSA, la base de données dédiée aux anciens sites miniers d'uranium

Introduction
Depuis 2003, à la demande du Ministère chargé de l’écologie, l’IRSN œuvre pour rendre les informations concernant les anciens sites miniers d’uranium accessibles à tous. Regroupées dans la base de données MIMAUSA, ces informations sont consultables via une application WEB dédiée.

Depuis 2003, à la demande du Ministère chargé de l’écologie, l’IRSN œuvre pour rendre les informations concernant les anciens sites miniers d’uranium accessibles à tous. Regroupées dans la base de données MIMAUSA, ces informations sont consultables via une application WEB dédiée.

Une nouvelle version de cette base vient d'être mise en ligne. Elle comporte plusieurs évolutions et améliorations à la fois pour les utilisateurs mais aussi l'administrateur. Parmi les évolutions intéressantes pour l'utilisateur, on peut citer :

  • L’évolution de l’application cartographique (amélioration de l'affichage, création de clusters permettant de simplifier la restitution des sites référencés dans une zone de recherche, optimisation de la fonction "Rechercher"…) ;
  • L’amélioration de l'affichage des données associées à chaque site et la possibilité d'imprimer l'ensemble de ces informations ;
  • L’intégration des lieux de réutilisation de stériles miniers dans le domaine public pour lesquels des travaux de réduction des expositions ont été nécessaires. La base permet à présent la visualisation des communes concernées par de tels lieux et renvoie vers les DREAL pour plus d’informations ;
  • L’ajout de nouveaux sites recensés dans le Lot (suite à une investigation conjointe GEODERIS/IRSN en 2024).

A l'occasion de cette nouvelle version, le guide d’utilisation de la base de données MIMAUSA et le glossaire des termes spécifiques utilisés ont été mis à jour.

Accéder à la base de données MIMAUSA : mimausabdd.irsn.fr

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